Les gens sympas que j'ai rencontrés
Parmi les nombreuses personnes rencontrées pendant le voyage, il y en avait que je connaissais déjà.
Bien sur en priorité les taverniers du Grand Bleu:
Stergios, Kostas (dit Kotzo) et Angeliki
On en a fait des chouilles, et des belles. Je repense à 2 principalement, celle d'après le match Olympiakos-Valencia où on a bien déliré avec:
Manolis, Jérôme, taximan parisien, Yorgos et Stavrula (dite Vula car "sinon ça fait trop religieux"). Et à son profil et sa fausse blonditude, on est sûr d'où elle vient! Elle est originaire d'Amorgos, habite depuis un an à Gibraltar en Espagne.
Pour en revenir à Jérôme, taximan à Paris. Un mec un peu space, ultra solitaire, mais excellent. C'était la 8° année qu'il allait à Amorgos. A mon avis ça doit être le touriste qui connaît le mieux l'île. Il a fait tous les sentiers possibles et imaginables en long, en large et en travers alors que moi j'ai trouvé le moyen de me perdre en me balladant dans la montagne, au-dessus de Langada, entre Agios Theologos et Agios Stavros. J'ai paumé d'un coup la trace du chemin, et ensuite j'ai été obligé de slalomer pendant 2 heures entre les caillasses et les plantes épineuses de la garrigue locale. Mes mollets s'en souviennent encore.
Autre soirée fameuse, pour le départ de:
Marie et Christella en route pour la Palestine en bus et en train en passant par la Turquie, la Syrie et la Jordanie. Elles doivent d'ailleurs être à Damas en ce moment si tout s'est déroulé comme prévu. Christella est franco-palestinienne. Elle habitait jusque là en région parisienne et a décidé d'aller vivre en Palestine. Elle a embarqué une copine, Marie, qui, elle doit revenir au mois de janvier. Elles ont pris le même bateau que j'avais pris une semaine avant vers Patmos, puis Kos pour elles. C'est-à-dire départ à 5h du matin. Et du coup on les a accompagnées jusqu'au ferry pour clôturer la soirée. Cette soirée là a été vraiment trop forte avec en prime un orage, le déluge et la centrale électrique de l'île qui flanche. Une fois l'orage passé, c'était magnifique de voir toute la voûte étoilée sans aucune lumière parasite. On avait vraiment l'impression de presque pouvoir toucher les étoiles.
Kostas "to ameriki"
(Il y en a un tas de Kostas. Si tu te mets sur la place du village en appellant Kostas, Yorgos et Iannis, tu ratisses une bonne partie de la population mâle)
C'est un ami de Stergios et Kostas qui vit depuis 20 ans à New York. En voilà une bonne adresse à conserver pour un petit pied-à-terre.
Des anglais! Vous aviez bien deviné! Ian (au premier plan), journaliste à la BBC qui a une barraque à Donoussa et Andrew, un de ses potes (2° plan).
Béatrice, de Melun, qui vit la moitié de l'année à Amorgos.
Iannis et son fils Panagiotis que j'avais vu tout bébé il y a 3 ans. Aujourd'hui c'est une vraie tornade, mais il est trop mignon.
Laura, Laura et Ana, 3 petites jeunettes espagnoles de Barcelone que j'ai rencontrées au Monastère de Hozoviotissa. Un peu fofolles, marrantes.
On a pris le bateau ensemble. Elles rentraient sur Athènes pour prendre l'avion, mais moi je m'arrêtais à Schinoussa. Adios les filles!
Panagiota, un sale caractère made in Greece, mais le coeur sur la main. Elle m'a d'ailleurs invité à squatter chez elle à Athènes, enfin chez ses parents, Gregoris et Magalda, avant que je retourne en France.
Le jeudi soir elle m'a emmené dans une espèce de bar-boîte-cabaret derrière une porte dérobée avec du rebetiko live. Pour vous donner une idée du rebetiko, même si ce n'est pas comparable, on pourrait dire que c'est le flamenco ou le raï grec. C'était assez surprenant, d'autant que je n'avais aucune idée d'où je mettais les pieds. Et aussi impressionnant de les voir danser, chacun à leur tour, ou à 2 devant l'orchestre.
Christos (à droite), le frère de Panagiota, dans son magasin, avec 2 de ses amis. Si vous connaissez le film "Clercks", c'était un peu ça. Il passe toute la journée avec ses potes là-dedans à glander, fumer des clopes et boire du café frappé.
Chantal qui bosse à la sécu à Lyon.
Pothiti (le "th" se prenonçant à l'anglaise) chez qui j'ai trouvé une chambre à Schinoussa, ici en train de me faire un bon café grec.
Yorgos croisé en remontant de la plage. Avec son âne, il amenait ses chèvres à l'abreuvoir. Il en avait un sacré paquet. Le défilé a duré un quart d'heure. ça l'a fait délirer que je connaisse le nom des fromages qu'il faisait.
Maria et Yorgos, soeur et frère, qui tiennent le "Kafe" dans le micro village de Kabos à Patmos. Ils passaient soit de la musique grecque, soit des trucs américains, et au milieu de tout ça, un petit foule sentimentale d'Alain Souchon arrivé là on ne sait comment. Les grecs, souvent, aiment beaucoup les chansons françaises. Je leur ai promis de leur graver un CD.
Céline et Aurélie, 2 Morbihannaises exhilées à Paris rencontrées à Athènes. Un de ces 4 elles doivent venir faire une soirée régionnaires!
Juste un absent, Markos. J'avais le pressentiment que je ne le reverrai pas. Et effectivement, il est mort à 83 ans la semaine avant que j'arrive. Il est enterré dans ce petit cimetière marin à Kolofana juste à côté de l'église d'Agia Paraskevi (Ste Vendredi) dont il "s'occupait". Il habitait juste à côté, dans le bâtiment avec la tonnelle en toit de paille, à droite, un peu plus bas que l'église. Son grand plaisir c'était d'arrêter les touristes en scooter qui passaient par là, leur donner un coup à boire, discuter, prendre des photos et qu'ils laissent un petit mot sur son "livre d'or".